Une nouvelle manifestation dimanche pour rouvrir la ligne ferroviaire Boën-Thiers ( #Loire )

Le collectif ferroviaire Clermond-Ferrand-Thiers-Boën-Saint-Etienne-Lyon mobilise à nouveau les défenseurs de cette ligne qui relie la Loire au Puy-de-Dôme. Un rendez-vous est programmé dimanche en gare de Boën à partir de 11 heures.

« Nous avons de plus en plus d’alliés, tant au niveau de la population que des élus. » Par ces mots, Karine Legrand, une des coordinatrices du mouvement qui souhaite la réouverture de la ligne ferroviaire Boën-Thiers, veut mettre une pression supplémentaire sur ceux qui ne vont pas dans ce sens. Par cette action, le collectif souhaite démontrer que le système de bus aujourd’hui en place entre Boën et Thiers n’est pas adapté à un usage quotidien. « Dimanche, nous voulons que les personnes viennent avec des choses encombrantes, précise-t-elle. Et on démontrera qu’il n’est guère possible de voyager en bus avec son vélo. »

Le collectif reçu par la Région la semaine prochaine

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Histoire de train sur la ligne Thiers – Noirétable – Boën la résistance n° 2

Second témoignage sur un acte de résistance du maquis contre l’utilisation de la ligne de chemin de fer par les troupes allemandes lors de la deuxième guerre mondiale.

    • Sabotage de la voie ferrée aux Ruines.

COMMMUNIQUE : suite aux nouvelles annonces gouvernementales du 29 janvier, nous vous informons que la mobilisation prévue le 31 janvier en gare de Boën est maintenue.

Suite aux nouvelles annonces gouvernementales du 29 janvier, nous vous informons que la mobilisation prévue le 31 janvier en gare de Boën est maintenue.

Toutefois, afin que celle-ci se déroule dans des conditions sanitaires optimales, nous vous rappelons au strict respect des gestes barrières énoncées ci-dessous.

Communique au format PDF.

Thiers et Boën : des élus au soutien du tronçon ferroviaire

A l’appel du Train 634269, un collectif qui milite pour la réhabilitation de 35 km de ballast entre Thiers et Boën, plusieurs élus du territoire participeront à un rassemblement organisé ce dimanche 31 janvier, à 11 heures, en gare de Boën.

Après une pétition qui a déjà recolté plus de 1.000 signatures, la mobilisation pour la sauvegarde du tronçon ferroviaire abandonné prend de l’ampleur.

Aussi, plusieurs élus du territoire et des départements limitrophes entendent se mobiliser aux cotés des citoyens et associations du territoire Forézien, « oubliés », selon eux, du plan de rénovation ferroviaire de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Seul espoir, un investissement
massif de la Région

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En juillet tout sera perdu : leur combat pour sauver 35 km de ballast / Tronçon Thiers-Boën.

Suspendue en 2016, l’exploitation du tronçon Thiers-Boën pourrait être abandonnée à l’été 2021. Un collectif d’élus et citoyens dresse le poing.
Le temps a fait son œuvre. Faute d’entretien, la voie s’est dégradée. La SNCF a suspendu en 2016 l’exploitation de la ligne Clermont-Saint-Étienne dans sa portion médiane. Si 8,3 millions d’euros investis par la Région, l’État et Loire Forez agglomération ont permis de rétablir des rames, courant 2018, entre Montbrison et le Pays d’Astrée, les voyageurs doivent aujourd’hui descendre en gare de Boën et attraper un bus pour retrouver le bercement du rail à Thiers.
Sans doute la ligne est-elle la seule en France à posséder ainsi quatre terminus. Corollaire de cette excentricité : un temps de parcours décuplé (plus de deux heures pour un trajet Montbrison-Clermont). Inadmissible, tance le Train 634.269, collectif né en 2020 pour défendre la transversale la plus courte entre Lyon et Clermont. « Nous défendons un système de mobilité moins coûteux et moins énergivore que la route », avance Karine Legrand, coordinatrice.
Leur cheval de bataille ?
La réouverture de la voie au transport de voyageurs et au fret.

Avec le #TRAIN entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. #StopAbandonTerritoires

Trains Cévennes Auvergne @TrainCvnAuvergn – avec le TRAIN entre @ClermontFd @ClrmntMetropole et @saint_etienne_ @SteMetropole avec un TEMPS DE PARCOURS GARANTI égal à celui de l’autocar mais desserte de 6 VILLES intermédiaires.

19.12.20 – FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT du Puy de Dôme : Lettre de soutien au collectif ferroviaire de défense de la ligne LYON- SAINT-ETIENNE – THIERS- CLERMONT-FERRAND

Pour la réouverture de la section « BOEN- THIERS » afin de rétablir la continuité interurbaine ferroviaire « LYON- SAINT-ETIENNE – THIERS- CLERMONT-FERRAND » et maintenir la vitalité du territoire traversé

Pendant 143 ans, le tronçon Boën-sur-Lignon / Thiers a fait la preuve de son intérêt. Reliant les grandes villes de cet espace devenu notre Région AURA, que sont Lyon, Saint-Etienne, Thiers et Clermont-Ferrand, cette ligne a toujours eu une haute importance dans le maillage du territoire. A l’heure où les nécessités écologiques se font jours et où le besoin de penser autrement notre mobilité est de plus en plus présent dans les débats, il nous apparaît impensable que cette continuité ferroviaire ne soit pas respectée dans le contexte où une réflexion est engagée au niveau national pour favoriser la mobilité durable, respectueuse de notre planète ! Cette situation s’avèrerait être un non-sens à l’heure où l’Etat affirme vouloir favoriser aussi le fret ferroviaire au-delà du transport des voyageurs. C’est d’ailleurs dans ce contexte que dans le cadre du challenge mobilité de la région Auvergne Rhône –Alpes, à juste titre, invité élus et habitants à échanger autour des besoins de mobilité….Ainsi est remontée la nécessité de ré-ouvrir cette transversale la plus courte en reliant les 3 métropoles « LYON-Saint ETIENNE-CLERMONT » et qui permettrait de diviser par 2 les coûts de transport des marchandises et des usagers. La discontinuité de cette ligne sonnerait sinon comme une rupture volontaire et exprime rait une forme de mépris incompatible avec nos principes républicains vis -à-vis de territoires ruraux qui se sentiraient ainsi abandonnés !Ce mépris, doublé d’une incohérence incompatible avec certaines affirmations politiques en haut lieu, serait d’autant plus inacceptable que l’infrastructure est bien là, et mérite au plus vite un entretien volontairement oublié depuis plusieurs années.
Aussi, nous demandons que soient rapidement envisagée la réouverture de ce maillon ferroviaire « BOEN-THIERS », si importante pour la vitalité du territoire concerné et le maillage interurbain de notre grande Région AURA .

Le Président de FNE 63
R.BOYER

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Vous avez raison @laurentwauquiez, l’État a longtemps oublié le #rail, @auvergnerhalpes seule ne peut pas tout financer.

Massif Central Ferroviaire : les suspensions, ça commence à bien faire. Et les damnés des territoires lèvent le poing.

Les fossoyeurs du rail ont mis au point deux types de suspension. D’abord la suspension réelle. C’est le cas, par exemple, des sections de Laqueuille à Ussel et de Thiers à Boên : on a ainsi rogné les ailes à Clermont Ferrand.

Il y a ensuite la suspension virtuelle, aussi insidieuse qu’efficace.

Recette n° 1 : limiter drastiquement le nombre des circulations. C’est le cas de la partie nord de la ligne des Causses, où Saint Flour n’est desservie que par un seul train quotidien dans chaque sens (enfin, sur le papier).

Recette n° 2 : tronçonner un itinéraire en barreaux indépendants, afin qu’aucun convoi ne relie ses deux extrémités, et rendre toute correspondance entre les barreaux impossible ou hasardeuse. C’est le cas de la transversale Bordeaux – Lyon, où plus personne ne se risque ne serait-ce qu’à relier deux départements voisins.

Recette n° 3 : pourrir la vie des usagers. C’est le cas de la radiale Paris – Clermont Ferrand, où il ne se passe pas une semaine, voire un jour, sans qu’un Intercités ne connaisse plusieurs heures de retard.

Avec la fermeture des guichets, avec l’érosion des dessertes, avec l’abandon des lignes, avec le regroupement des technicentres loin du front, avec la généralisation de la commande centralisée, avec le recours à la sous-traitance, à l’externalisation, voire à la concurrence, sans même attendre l’avènement du train autonome, y-aura-t-il encore un agent SNCF en 2025 dans le Massif Central?