Thiers et Boën : des élus au soutien du tronçon ferroviaire

A l’appel du Train 634269, un collectif qui milite pour la réhabilitation de 35 km de ballast entre Thiers et Boën, plusieurs élus du territoire participeront à un rassemblement organisé ce dimanche 31 janvier, à 11 heures, en gare de Boën.

Après une pétition qui a déjà recolté plus de 1.000 signatures, la mobilisation pour la sauvegarde du tronçon ferroviaire abandonné prend de l’ampleur.

Aussi, plusieurs élus du territoire et des départements limitrophes entendent se mobiliser aux cotés des citoyens et associations du territoire Forézien, « oubliés », selon eux, du plan de rénovation ferroviaire de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Seul espoir, un investissement
massif de la Région

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En juillet tout sera perdu : leur combat pour sauver 35 km de ballast / Tronçon Thiers-Boën.

Suspendue en 2016, l’exploitation du tronçon Thiers-Boën pourrait être abandonnée à l’été 2021. Un collectif d’élus et citoyens dresse le poing.
Le temps a fait son œuvre. Faute d’entretien, la voie s’est dégradée. La SNCF a suspendu en 2016 l’exploitation de la ligne Clermont-Saint-Étienne dans sa portion médiane. Si 8,3 millions d’euros investis par la Région, l’État et Loire Forez agglomération ont permis de rétablir des rames, courant 2018, entre Montbrison et le Pays d’Astrée, les voyageurs doivent aujourd’hui descendre en gare de Boën et attraper un bus pour retrouver le bercement du rail à Thiers.
Sans doute la ligne est-elle la seule en France à posséder ainsi quatre terminus. Corollaire de cette excentricité : un temps de parcours décuplé (plus de deux heures pour un trajet Montbrison-Clermont). Inadmissible, tance le Train 634.269, collectif né en 2020 pour défendre la transversale la plus courte entre Lyon et Clermont. « Nous défendons un système de mobilité moins coûteux et moins énergivore que la route », avance Karine Legrand, coordinatrice.
Leur cheval de bataille ?
La réouverture de la voie au transport de voyageurs et au fret.

Lionel Suty, il rêvait de devenir cheminot, comme son grand-père.

Il rêvait de devenir cheminot, comme son grand-père. À 48 ans, Lionel Suty ne conduit pas les trains, mais il passe beaucoup de temps à les prendre en photo. Rencontre avec ce collectionneur passionné, et passionnant, installé à Brenat, dans le Puy-de-Dôme.
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« Le Collectif exprime une reconnaissance toute particulière à Lionel SULTY, en vue de la mobilisation prévue pour le 31 janvier en gare de Boën, La Montagne dresse le portrait d’un passionné du Chemin de Fer ».

Pascal COMBES Coordinateur du collectif ferroviaire : Clermont-Ferrand / Thiers / Boën / Saint-Étienne / Lyon avec #Rcf42

Grâce à Jean-Marc Chazot, découvrez l’engagement des habitants de la région pour la réouverture de la ligne entre Boën-sur-Lignon et Thiers, sur la ligne Saint-Etienne – Clermont-Ferrand.

Une ligne ferroviaire fantôme dans les monts du Forez.

Mobilité Inaugurée en 1877 après seize années de travaux titanesques, la voie ferrée Saint-Étienne-Clermont est empruntée jusqu’en 2016. L’itinéraire est aujourd’hui coupé en son milieu. On ne circule plus sur le tronçon Thiers-Boën, à l’abandon.

Des touffes d’herbes folles dévorent le ballast. Enchaînés aux ronciers, les profilés d’acier labourent la vallée. Raides comme deux tiges de cire froide. Aucune flamme ne brûle plus en ces lieux. Quatre ans que les trains régionaux ont cessé d’arpenter la campagne.
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Les riverains de la route 89 s’en émeuvent. Les marchandises, entassées à bord des wagons, n’arrivent plus. Avec cet aménagement, c’est toute une vallée, toute une ville – Thiers- qu’on asphyxie.
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On rallie alors Thiers en deux heures au départ de Boën, via les gares de Sail-sous-Couzan, L’Hôpital-sous-Rochefort, Saint-Thurin et Noirétable.
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La défense de la liaison ferroviaire Thiers-St-Étienne-Lyon; une pétition, une manifestation à Boën le 31 janvier

Envers et contre tous les aléas liés à la pandémie, le Collectif de défense de la liaison ferroviaire Clermont/Thiers/Boën/Saint-Étienne/Lyon ne lâche rien. Une pétition a déjà rassemblé un millier de signatures. Après Chabreloche dans le Puy-de-Dôme, une nouvelle manifestation se tiendra en gare de Boën, dans la Loire, le 31 janvier.

En dépit de la crise sanitaire, le Collectif de défense de la liaison ferroviaire Clermont/Thiers/Boën/Saint-Étienne/Lyon est toujours à pied d’œuvre.
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Le dimanche 31 janvier dès 11 heures

« Pour faire encore mieux, les gens peuvent se joindre à nous en gare de Boën, dans la Loire, le 31 janvier, à partir de 11 heures avec leur vélo, leur trottinette, leur poussette, des bagages et objets volumineux. »
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#TL7, télévision locale #Loire : Des usagers de la #SNCF demandent la remise en service de la ligne Boën/Thiers

En 2021, prendre le train entre Saint-Etienne et Clermont-Ferrand reste toujours une expédition !

Depuis le 1er juin 2016, il n’y a pas plus de train entre Boën et Thiers. Les usagers doivent emprunter un service de bus pour poursuivre leur trajet sur la ligne Saint-Etienne / Montbrison / Boën / Noirétable / Thiers / Clermont-Ferrand.

Le dimanche 18 octobre, à Noirétable, usagers et élus se sont rassemblés en gare abandonnée de Noirétable pour demander la remise en service du tronçon Boën/Thiers. Une régénération estimée entre 40 et 50 millions d’euros.

Depuis, une pétition est en ligne pour tenter de faire pression sur la SNCF par le Collectif de défense de la liaison ferroviaire Clermont-Thiers-Boën-St Etienne-Lyon : ICI

Extrait du manifeste du collectif:

« A l’heure où les nécessités écologiques s’imposent et où le besoin de penser autrement notre mobilité est de plus en plus
présent dans les débats, il apparaît impensable que cette continuité ferroviaire ne soit pas respectée dans le contexte où une réflexion s’affirme au niveau européen et national pour favoriser une mobilité durable respectueuse de notre planète ! De plus, la nécessité de cette continuité ferroviaire implique une réflexion globale qui prendra de plus en plus d’importance car elle concerne l’unité de notre communauté républicaine, et donc la cohésion de notre société et de nos territoires dont le respect de leur vitalité… Ainsi, il devient inacceptable que des territoires soient laissés «sur le bord du chemin» comme le ressentiraient la Montagne Thiernoise et les Monts du Forez si cette continuité ferroviaire n’était pas rétablie entre Boën et Thiers ! Cela démontrerait que les régions mises à la taille XXL l’ont été pour renforcer la concentration urbaine des activités et des services publics, tout en soutenant la compétitivité d’une économie de plus en plus soumise à la seule logique de rentabilité financière… »

Seule la voie à gauche de la gare de Boën, a été rénovée par la Région pour permettre de rétablir des trains vers Saint-Etienne. Impossible de poursuivre sur rails vers Clermont-Ferrand : une seule alternative, prendre un cars.

Source :

LA LIGNE SNCF CLERMONT / SAINT-ÉTIENNE BIENTÔT DE RETOUR ?


Les membres du collectif se sont mobilisés ces derniers jours pour la réhabilitation de la ligne Boën / Thiers – © Twitter @UsagersHtAllier
Une réunion entre les élus, la SNCF, les services de l’État et un collectif d’habitants militant pour la réhabilitation de la ligne SNCF Clermont / Saint-Étienne est programmée en novembre prochain.
La ligne Boën-sur-Lignon / Thiers, bientôt de retour sur les rails ? La question est posée, alors que des travaux devaient débuter ce lundi à Saint-Laurent-sur-Rochefort, à la frontière entre la Loire et le Puy-de-Dôme. La SNCF a décidé de faire machine arrière. La faute à une vive contestation menée par le collectif militant pour un tronçon ferroviaire entre Thiers et Boën-sur-Lignon.

« On ne veut pas qu’ils coupent les rails »

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Le « happening » pour défendre la liaison ferroviaire Thiers Boën mobilise plus d’une centaine de soutiens (Puy-de-Dôme)

Une centaine sur les voies ferrées à Chabreloche (Puy-de-Dôme). Plus de 150 en gare de Noirétable (Loire). La défense de la liaison ferroviaire Thiers-Boën fait le plein de  « voyageurs »…

Certains se sont armés d’un solide sécateur voire d’une faucille… Car, le 18 octobre, cela avait beau être dimanche, il y avait du boulot ! « Voir les voies dans cet état, ça fait bien un peu de la peine, regrette un retraité cheminot. Il faudra refaire la semelle. Maintenant, cela coûtera moins cher de faire du neuf. »
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