Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année 2021.
Sous les sapins bio de la ligne Thiers Boën, de bonnes fêtes de fin d’année en Auvergne !
( UN TRAIN POUR TROIS METROPOLES )
Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année 2021.
Sous les sapins bio de la ligne Thiers Boën, de bonnes fêtes de fin d’année en Auvergne !
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
Veuillez trouvez la dernière mise à jour du dossier de presse disponible au lien suivant :
Les mises à jour concerne les pages :
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
Le transfert sur route de la liaison ferroviaire la plus courte entre les deux métropoles de Saint-Etienne et Clermont-Ferrand est sans doute la décision la plus inique de la hiérarchie ferroviaire française en ce début d’un XXIe siècle qui pourtant en a vu d’autres. Rappelons les faits concernant cette ligne de 145 km qui unit les plaines du Forez (où coule la Loire) et celle de la Limagne (où coule l’Allier), en franchissant la longue barrière des monts du Forez. Le 1er juin 2016, sous prétexte d’une « dilatation des rails » sous l’effet de la chaleur tout trafic était suspendu entre Montbrison, au pied des monts du Forez, et Thiers,
côté Clermont-Ferrand, soit 56 km.
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1. INTRODUCTION – CONTEXTE GENERAL page 3
2. PRESENTATION DU COLLECTIF page 5
3. LES ENJEUX – LES BESOINS – LES SOUTIENS page 6
4. DEGRADATION DE L’OFFRE DEPUIS 1979 page 9
5. L’OFFRE AUTOCAR ACTUELLE page 10
6. AVANTAGES DE L’OFFRE TRAIN SUR L’AUTOCAR page 13
7. OPTIMISATION DU TEMPS DE PARCOURS page 14
8. PROJET DE CADENCEMENT 2007 page 15
9. AMENDEMENT DU 23 FEVRIER 2021 page 16
10. COMMENT LA SNCF DETOURNE L’USAGER DU RAIL page 17
11. FERMETURE DE LIGNE CAR NON RENTABLE ? Page 18
12. ETUDE DE CAS: SCHWEINFURT-ERFURT Page 19
13. UN CAS D’ECOLE: MERANO-MALLES Page 20
14. REGENERATION DE LA LIGNE– COUT Page 21
15. SYNTHESE Page 22
16. LES MEDIAS PARLENT DE NOUS Page 23
17. CONTACT Page 24
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La réouverture au trafic de la ligne de montagne Merano-Malles, dans le Haut-Adige italien près de Bolzano, est aujourd’hui considérée dans le milieu des transports comme une sorte d’exemple quasi iconique de réussite de relance ferroviaire.
Fermée en 1990, elle incarne un exemple de relance d’une ligne dite condamnée.
Cette ligne de montagne à voie unique de 60 kilomètres, ouverte en 1906 quand la région faisait partie de l’Empire austro-hongrois, avait été fermée en 1991 par les FS, l’exploitant historique national italien, qui avait achevé la partie terminale de la ligne en 1925 après en avoir repris la gestion en 1919.
Rachetée dans les années 90 par la province autonome de Bolzano, elle a été rouverte en 2005 par la région, qui en a repris l’exploitation grâce à la mobilisation des élus et associations locales via une société ad-hoc associant des lignes de trains régionaux et un vaste réseau d’autocars quadrillant les vallées.
La recette du succès ? Modernisation, nouveaux matériels et nouvelle desserte. La région a investi 120 M€ pour rénover la voie, acquis 10 rames pour offrir une desserte ambitieuse avec un train par heure dans chaque sens, de 5 h à 23 h, au lieu de 4 ou 5 allers-retours journaliers avant 1991.
Résultat : 1 million de voyageurs la première année d’exploitation.
En 2010, la ligne accueillait 2,7M de voyageurs, soit près de 7000 par jour pour une ligne de 60 km parcourus en 1h09 avec 16 arrêts.
En décembre 2014, le gouvernement régional a approuvé le projet d’électrification, écarté au début à cause des coûts de construction, pour augmenter la capacité avec un nombre de circulations passant à la cadence de 30 minutes, pour réduire les coûts d’entretien et l’impact environnemental, pour 66 M€. Mise en service prévue début 2022, l’électrification permettra d’avoir des services directs jusqu’à Bolzano. En 2018, la ligne se hisse à la première place des lignes secondaires italiennes pour la qualité. Succès commercial indéniable.
La réouverture de cette ligne a coûté 120 M€ pour la modernisation de 60 km de voie unique parcourable à 100km/h… et l’acquisition du matériel roulant de 12 rames à fortes accélérations (35 M€) : 85 M€ pour 60km de voie, soit 1.4 M€ du km
Rappelons que la ligne Clermont-Ferrand Saint-Etienne suspendue depuis 2016 irrigue une aire urbaine de près d’1 million d’habitants de Clermont-Ferrand Saint-Etienne. Son potentiel est considérable.
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
Etude de cas au format pdf.
Alors que les études sur la réouverture de la liaison Clermont-Ferrand Saint-Etienne seront officiellement lancées ce vendredi 17 décembre, direction l’Allemagne sur une ligne située dans le centre du pays (entre Bavière et Thuringe) dont la longueur, profil, temps de parcours, et potentiel de trafic sont identiques à Clermont-Ferrand Saint-Etienne.
Les principales données techniques, environnementales et démographiques de Schweinfurt-Erfurt sont les suivantes :
Ci-dessous, retrouvez le parcours en vidéo ( Partie 1 et 2 ) :
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
Comme d’autres secteurs, le transport ferroviaire a pâti de la crise sanitaire, mais son potentiel de développement en France est prometteur si certaines conditions sont remplies. Par Jean-Michel Arnaud, vice-président de Publicis Consultants, directeur des publications de l’Abécédaire des institutions et conseiller du commerce extérieur de la France.
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Lire l’intégralité sur :
La SNCF ayant suspendu en 2016 l’exploitation du tronçon Thiers (Puy-de-Dôme)-Boën-sur-Lignon (Loire), il faut aux usagers de la ligne 11 emprunter le car pour rallier le Puy-de-Dôme. À leur suite, nous nous sommes prêtés au jeu de la navette. Sur rail, d’abord, (parce qu’il est bien question de TER) ; sur route ensuite. 5 h 30 de galère, dont quatre en transit. Récit.
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Lire l’intégralité de l’article sur :
[Thiers-Boën] « Pour l’heure la région AURA n’a pas souhaité s’engager dans une telle démarche » Barbara POMPILI ministre de la Transition écologique-7 décembre 2021.
Interrogée par le député de la 6ème circonscription de la Loire Julien BOROWCZYK lors d’une séance publique de questions à l’assemblée nationale le 7 décembre 2021, la ministre de la Transition écologique a fait part de la position de l’Etat au sujet de la réouverture de la section Thiers Boën.
« Concernant le devenir de la section de ligne Boën Thiers, il incombe effectivement à la région AURA de lancer une étude pour expertiser les besoins et envisager une éventuelle réhabilitation si un projet viable vient à émerger l’Etat est tout à fait prêt à l’accompagner et à accompagner les acteurs territoriaux dans cette démarche dans le cadre du plan de reconquête des petites lignes ferroviaires que le gouvernement a impulsé avec les régions volontaires malheureusement je vous confirme que pour l’heure la région AURA n’a pas souhaité s’engager dans une telle démarche ».
Le lien de la question posée par le député et de la réponse de la ministre est disponible ci-dessous.
La question est posée à 3:27:37
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
Un article édifiant qui met en lumière à la fois un temps de parcours et des conditions de transport indignes par autocar entre Boën et Thiers depuis la suspension de la liaison ferroviaire Clermont-Ferrand Saint-Etienne en Mai 2016.
Les remontées de terrain concernant les conditions de transport chaotiques (plus particulièrement en cette période hivernale) sont fréquentes et honteuses à l’égard des usagers de la région Auvergne Rhône-Alpes pointant une offre de mobilité particulièrement inadaptée au cœur d’un territoire enclavé entre les 2 grandes métropoles régionales que sont Clermont-Ferrand et Saint-Etienne.
L’article pointe notamment un temps d’attente de 4 heures en gare de Boën pour prendre un autocar presque vide qui reliera Thiers dans des conditions particulièrement inconfortables.
Le transport ferroviaire reste le seul moyen de transport confortable, sécuritaire et faible en émissions, qui pollue jusqu’à 50 fois moins que la voiture et qui permettrait de relier Boën et Thiers en 40 minutes alors que l’autocar qui parcourt la distance en 1h13 est bien plus sensible aux aléas climatiques sur des routes de moyenne montagne et une autoroute A89 accidentogène comme le rappelle l’article ci-dessous qui fait état de 2 morts dans un terrible face à face entre Loire et Puy-de-Dôme ce 6 décembre.
Alors même que nous traversons une flambée des prix du carburant à la pompe, nous savons que les prochaines années nous réservent encore plus de difficultés pour s’approvisionner en pétrole. Le train aussi peut prendre sa part dans la décarbonation des transports (train à hydrogène notamment). Il apparait alors comme un moyen de transport qui répond aux enjeux d’énergie du futur.
En train également, on peut prendre le temps de travailler, aller aux toilettes, regarder le paysage… Ce sont autant d’éléments qui rendent le voyage en train plus confortable qu’un trajet à bord d’une voiture ou d’un car actuellement entre Thiers et Boën.
Le train est également une bonne opportunité pour développer l’utilisation combinée de plusieurs modes de transport dont des navettes autocar qui pourraient compléter la desserte fine du territoire entre Boën et Thiers (La Monnerie-le-Montel, Noirétable par exemple). Les gares pourrait également comporter des places de parking et des emplacements sécurisés pour vélos.
Le train du quotidien, c’est aussi un enjeu social, car il s’agit d’un mode de transport qui permet de se déplacer en groupe, de rencontrer des personnes, de créer des liens. C’est un véritable lieu de vie qui permet de se démarquer du transport individuel qui encombre les 2 métropoles de Clermont-Ferrand et Saint-Etienne.
Enfin, le train est un véritable produit de l’économie locale car il un excellent moyen de redynamiser de façon raisonnée l’économie de la montagne Thiernoise et les Monts du Haut-Forez.
La suspension de la liaison Clermont-Ferrand Saint-Etienne en 2016 constitue la plus grande absurdité ferroviaire et d’aménagement du territoire que la France ait connu en ce début de 21ème siècle alors qu’aujourd’hui il y a une vraie dynamique européenne en faveur du rail.
A l’heure où nous devons penser mobilité durable, équitable et inclusive, respectueuse de notre santé, de notre territoire (complémentarité ville/campagne) et de ses habitants face à l’urgence climatique il y a urgence à rouvrir la section Boën Thiers. Tant pour le transport de voyageurs que pour le fret ferroviaire.
Cette transversale la plus courte qui relie les 3 métropoles (Clermont-Ferrand, Saint-Etienne et Lyon) permettrait de diviser par 2 les coûts de transport des marchandises et des usagers. Il s’agit d’un atout indispensable, structurant pour la dynamique et l’attractivité de notre espace rural.
Près d’un million d’habitants sont concernés.
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.