Rouvrir la ligne Clermont-Ferrand Saint-Étienne par Boën Thiers, COMBIEN CELA VA COÛTER ? | @laurentwauquiez @FNAUT_fr @fnaut_aura @AutaFnaut @JPFarandou @Aguilera_Fred @SNCFReseau @BeatriceLeloup @chabanelm @CeremaCom #reouverture #ThiersBoën @Mobilitesmag @auvergnerhalpes @CBeaune @SteMetropole @saint_etienne_ @Prefecture42 @ClermontFd @ClrmntMetropole

Lors de la suspension de la liaison ferroviaire en 2016, le montant annoncé pour les travaux de régénération  de la section de 48 kilomètres étaient évalués à environ 1 million d’euros du kilomètre soit 50 millions d’euros uniquement  pour la voie (rail ballast et traverses).

7 ans plus tard, on peut s’attendre à un montant plus élevé compte-tenu des différents facteurs conjoncturels mais également due la hausse de l’indice TP01 des travaux publics (+30%).

Si on se concentre uniquement sur l’infrastructure, aujourd’hui on sait que des économies sont possibles en faisant appel au recyclage la réutilisation ou encore le réemploi des matériaux.

Pour en savoir plus :

Exemple, en région Occitanie où sur la ligne Narbonne Bize on a fait appel aux matériaux de réemploi via l’écoconception.

Voir en vidéo :

Il faut s’avoir qu’aujourd’hui seule la réutilisation de rails issus des LGV est autorisée sur les lignes de desserte fine du territoire. L’objectif du réemploi est de pouvoir maintenir l’exploitation des lignes de desserte fine du territoire à moindre coût sans en altérer la sécurité.

Concrètement, des pistes existent pour baisser les coûts de régénération d’une ligne de desserte fine du territoire: criblage du ballast (jusqu’à 80% de matériau peut être récupéré), réutilisation de traverses (30 000 traverses sauvées du concassage peuvent équiper 20 km De ligne de desserte fine du territoire) et réemploi de rails même si on ne peut plus réutiliser des rails fabriqués avant 1981 pour des raisons de changement d’outillage de contrôle.

On peut par exemple chiffrer la rénovation d’une ligne capillaire fret (circulation à 40 km/h) entre 200 000 et 300 000 €/km.

Les travaux ont permis d’arriver à 672 000 €/km pour le chantier de Mende La Bastide en Occitanie. La section Carcassonne – Limoux toujours en Occitanie a pu être rénovée dans une fourchette de 550 000 à 700 000 €/km.

Le réemploi permet donc une économie d’environ 70%, financièrement parlant, et de 95% en terme de bilan carbone par rapport au recyclage.

Alors combien pour Boën Thiers sur le volet infrastructure en faisant appel à l’écoconception ? On peut estimer en fourchette basse  (selon le linéaire, des conditions d’intervention, etc…)… à moins de 35 millions d’euros la rénovation de l’infrastructure seule.


Mobilisons-nous toutes et tous pour réparer en urgence la plus consternante et absurde suspension ferroviaire française de ce début de 21ème siècle entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, les deux seules métropoles françaises qui ne soient pas reliées entre elles.

Réparons cette fracture territoriale et sociale à l’heure où l’urgence climatique et la complémentarité des bassins de vie sont au cœur des préoccupations de chacun.

Cette véritable colonne vertébrale des mobilités bas carbone doit être au service d’une équité territoriale digne et durable au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour 1 million d’habitants.

Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.


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