Les Chemins de fer de Provence menacés. Une trajectoire identique avant la fermeture de Boën Thiers en 2016.
Une fois n’est pas coutume, nous apportons notre soutien aux Chemins de Fer de Provence qui sont en proie à une logique comptable et court-termisme qui se moque de l’aménagement des territoires et des enjeux environnementaux actuels.
La rentabilité doit-elle primer sur l’aménagement du territoire et la possibilité de déplacement offerte aux habitants des vallées desservies par les chemins de fer de Provence ? (pétition)
Tous les prétextes sont bons pour justifier une réduction de l’offre avec à chaque fois la même logique : se servir d’ événements qui ont fait baisser la fréquentation (travaux, COVID, etc..) pour supprimer des trains. Mais sans volonté de proposer une offre attractive qui crée la demande et permet de soutenir la vie et l’économie locale d’un territoire.
Cela fait des mois voire des années que notre direction de concert avec la Région supprime des trains, ferme des gares sous prétexte du Covid, maladie, congés ou manque de matériel roulant.
Les Suisses ont une maxime qui veut que, pour les lignes secondaires, il existe deux alternatives :
-
- soit supprimer la ligne,
- soit remplir les trains et mieux utiliser l’infrastructure,
avec une préférence évidente pour la seconde option.
Or aujourd’hui, en France, nombreux sont ceux qui préfèrent la première avant même d’avoir étudié sérieusement les possibilités de la seconde. Forcément, c’est plus facile et nécessite moins d’imagination…
Par ailleurs, une gestion calamiteuse de l’exploitant est également mis en avant dans la pétition ci-dessous que nous vous invitons à signer :
Quand on veut tuer son chien on l’accuse de la rage.
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Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.