Après avoir évoqué il y a quelques mois l’investissement de plusieurs millions d’euros sur le ferroviaire par la région Grand-Est https://letrain634269.org/la-region-grand-est-investit-plusieurs-millions-deuros-dans-la-reouverture-de-la-ligne-saint-die-epinal-jeanrottner-regiongrandest-auvergnerhalpes-laurentwauquiez-jeancastex/
c’est au tour de la région des Pays de La Loire de signer ce 9 mars 2022 un accord sur les petites lignes de train avec l’État.
« Le but n’est pas tellement de réaliser de nouvelles infrastructures, mais qu’il y ait un train par heure et par sens dans toutes les gares de la région. C’est pour cela qu’on veut ouvrir les lignes à la concurrence » rappelle l’élu LR angevin
Depuis 2016, la région Auvergne-Rhône-Alpes accuse un retard unique en France en terme d’investissements ferroviaire notamment autour de la régénération des petites lignes et de leur réouverture.
L’exemple de Boën-Thiers (unique en Europe) illustre l’absurdité dans laquellle le président de région s’enferme depuis 2016 prétextant que la régénération et l’entretien de l’infrastructure relève de l’État qui en est propriétaire. Pas faux sur le fond mais dans les faits et c’est la loi les lignes UIC 7 à 9 sont dorénavant prises en charge via les Contrat de Plan État Région (CPER).
La région Auvergne-Rhône-Alpes a pourtant investi plusieurs centaines de millions d’euros sur une infrastructure routière du ressort de l’État de 10 km à raison de 26 millions d’euros le km de route et qui traverse 300 personnes ! En 2016 il fallait 25 millions d’euros de la part de la région (en supposant une répartition 50/50 avec l’État) pour le maintien de la liaison Clermont-Ferrand Saint-Étienne qui concerne 1 million d’habitants alors que nous assistons aujourd’hui à un bouleversement dans le paysage des mobilités, une prise de conscience environnementale et des attentes fortes sur le report modal en faveur du ferroviaire.
Aujourd’hui le président de Région maintient sa position, allant contre le sens de l’histoire, de l’intérêt général et de la dynamique en faveur du ferroviaire aussi bien en France qu’en Europe, délaissant un puissant outil d’aménagement du territoire et arguant que la gestion et l’entretien de l’infrastructure relèvent de l’État et non des régions. De ce fait la région Auvergne-Rhône-Alpes s’isole ainsi de plus en plus des régions voisines qui investissent de plus en plus massivement dans la réouverture des petites lignes avec le concours de l’État.
« Le train sera le mode de transport du 21ème siècle s’il survit au 20ème siècle ». Louis ARMAND, président de la SNCF de 1955 à 1958.
Les 26 et 27 mars 2022, un grand rassemblement régional est attendu entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne à l’occasion de « La Grande Marche du Train » avec comme principal temps fort un grand rassemblement devant la gare de Noirétable le dimanche en début d’après-midi.
Mobilisons-nous pour que soit réparée en urgence la plus consternante et absurde suspension ferroviaire française de ce début de 21ème siècle entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, les deux seules métropoles françaises qui ne soient pas reliées entre elles.
Accompagnons la dynamique et le renouveau en faveur du train en se mobilisant tous pour réparer cette fracture territoriale à l’heure où l’urgence climatique et la complémentarité des bassins de vie sont au cœur des préoccupations de chacun mais également qu’une véritable colonne vertébrale des mobilités bas carbone soit au service du développement durable au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes et qui concerne 1 million d’habitants.
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.
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