Il n’y a pas de petites lignes car il n’y a pas de petits usagers !

Soutien à la lutte sur le tronçon Boen-Montbrizon ! Pour une ligne complète sur Lyon-St-Étienne-Clermont. Pour les usager•e•s et les étudiant•e•s, le train c’est la vie ! Le train, c’est les lignes du quotidiens !

IMAGINONS L’AVENIR DES RAILS – QUESTIONNAIRE (TENMOD)

C’est à vous d’imaginer le train de demain en Livradois-Forez, entre Puy-de-Dôme, Loire et Haute-Loire !

40 % des petites lignes fermeront dans la prochaine décennie faute d’entretien en France. Le constat est amer.

Pas de quoi toutefois démoraliser le Syndicat ferroviaire du Livradois-Forez. Il mène ainsi actuellement une réflexion portant sur l’usage du réseau ferré en Livradois-Forez-Velay. Une grande enquête en ligne est lancée auprès de tous afin de recueillir les attentes, besoins, craintes, espoirs.

Les associations Carton Plein et Les Monts Qui Pétillent sont chargées de l’enquête auprès du grand public jusqu’au printemps. C’est donc désormais à vous d’imaginer ce train de demain, sur le site Internet :

@letrain634269 organise une #manifestation pour la réouverture de la section #BOEN #THIERS (bus) afin de rétablir la #continuité interurbaine #ferroviaire entre #LYON #SAINTETIENNE #THIERS #CLERMONTFERRAND

Trains Cévennes Auvergne @TrainCvnAuvergn – avec le TRAIN entre @ClermontFd @ClrmntMetropole et @saint_etienne_ @SteMetropole avec un TEMPS DE PARCOURS GARANTI égal à celui de l’autocar mais desserte de 6 VILLES intermédiaires.

Vous avez raison @laurentwauquiez, l’État a longtemps oublié le #rail, @auvergnerhalpes seule ne peut pas tout financer.

Massif Central Ferroviaire : les suspensions, ça commence à bien faire. Et les damnés des territoires lèvent le poing.

Les fossoyeurs du rail ont mis au point deux types de suspension. D’abord la suspension réelle. C’est le cas, par exemple, des sections de Laqueuille à Ussel et de Thiers à Boên : on a ainsi rogné les ailes à Clermont Ferrand.

Il y a ensuite la suspension virtuelle, aussi insidieuse qu’efficace.

Recette n° 1 : limiter drastiquement le nombre des circulations. C’est le cas de la partie nord de la ligne des Causses, où Saint Flour n’est desservie que par un seul train quotidien dans chaque sens (enfin, sur le papier).

Recette n° 2 : tronçonner un itinéraire en barreaux indépendants, afin qu’aucun convoi ne relie ses deux extrémités, et rendre toute correspondance entre les barreaux impossible ou hasardeuse. C’est le cas de la transversale Bordeaux – Lyon, où plus personne ne se risque ne serait-ce qu’à relier deux départements voisins.

Recette n° 3 : pourrir la vie des usagers. C’est le cas de la radiale Paris – Clermont Ferrand, où il ne se passe pas une semaine, voire un jour, sans qu’un Intercités ne connaisse plusieurs heures de retard.

Avec la fermeture des guichets, avec l’érosion des dessertes, avec l’abandon des lignes, avec le regroupement des technicentres loin du front, avec la généralisation de la commande centralisée, avec le recours à la sous-traitance, à l’externalisation, voire à la concurrence, sans même attendre l’avènement du train autonome, y-aura-t-il encore un agent SNCF en 2025 dans le Massif Central?