Des touffes d’herbes folles dévorent le ballast. Enchaînés aux ronciers, les profilés d’acier labourent la vallée. Raides comme deux tiges de cire froide. Aucune flamme ne brûle plus en ces lieux. Quatre ans que les trains régionaux ont cessé d’arpenter la campagne.
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Les riverains de la route 89 s’en émeuvent. Les marchandises, entassées à bord des wagons, n’arrivent plus. Avec cet aménagement, c’est toute une vallée, toute une ville – Thiers- qu’on asphyxie.
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On rallie alors Thiers en deux heures au départ de Boën, via les gares de Sail-sous-Couzan, L’Hôpital-sous-Rochefort, Saint-Thurin et Noirétable.
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