Le chemin de fer est indispensable à toutes nos villes et ne doit pas être l’apanage de la seule région-capitale. Les lignes transversales, régionales et interrégionales doivent contribuer à une France multipolaire.
Elus, associations et habitants ont créé un collectif pour la réouverture de Thiers-Boën, sacrifiée par SNCF Réseau et la Région
La colère contre l’interruption de la liaison ferroviaire Saint-Etienne-Clermont-Ferrand s’est structurée. Lors de réunions tenues les 22 et 25 septembre s’est constitué un Collectif de défense de la liaison ferroviaire Thiers-Boën (48 km). Cette section de la ligne reliant les deux grandes villes est neutralisée depuis plus de quatre ans par SNCF Réseau. L’objectif du Collectif est clair : la réouverture de ce tronçon qui avait été délibérément laissé en déshérence durant des décennies, préparant une fermeture à l’évidence souhaitée par la bureaucratie parisienne.
L’action de ce collectif s’est illustrée par une série de manifestations les 18 et 19 octobre qui a permis d’obtenir une réunion de concertation en novembre et, in fine, la suspension des travaux de dépose de voies au droit de passages à niveau (lire l’article de raildusud du 25 octobre)