Fermetures de lignes, souffrance des territoires : l’exemple accablant de Saint-Etienne-Clermont-Ferrand entre Boën et Thiers. @auvergnerhalpes @laurentwauquiez @JPFarandou @jjqueyranne @Aguilera_Fred

Nous remettons en ligne un article du blog Raildusud qui fait office de référence dans le milieu ferroviaire et l’analyse des externalités socio-économiques à l’échelle des territoires concernés.

Article daté de mars 2020.

Ci-dessous quelques passages :

L’impact d’une fermeture de ligne se mesure non seulement à la dégradation et à la dispersion des services une fois transférés sur route, mais aussi à l’appauvrissement de l’attractivité des localités desservies.

On trouve là un exemple frappant de la façon dont l’Etat français se débarrasse de ses responsabilités sur les collectivités locales de la France « périphérique » pour le maintien d’un réseau ferré national qui lui appartient.

Noirétable dispose d’un casino dont les restaurants depuis cette année n’ouvrent plus que les fins de semaines. La commune a perdu 15% de sa population entre 1975 et 2017 et 7,62% depuis 1990. Chabreloche a perdu 18,12% de sa population de 1968 à 2017 et 11,66% depuis 1990.

Notons qu’un parcours depuis une gare SNCF jusqu’à un arrêt propre aux cars départementaux n’est pas commercialisé à un guichet ou sur le site SNCF. Là encore, la rationalité de la gestion de l’argent public est éblouissante.

Ce bout de France est pourtant située sur un axe ferroviaire structurant qui relie deux grandes villes… mais qui n’a pas le privilège de s’inscrire dans l’étoile française sur-centralisée menant à Paris.

 Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.

 

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