CONTRAT DE PERFORMANCE ÉTAT-SNCF RÉSEAU, le réseau ferroviaire français dans un trou noir politique : Un article Raildusud @laurentwauquiez @JPFarandou @Aguilera_Fred @EmmanuelMacron @LucLallemand_ @Elisabeth_Borne

Pas de ministre des Transports dans le premier gouvernement du second mandat Macron ; un contrat de performance État-SNCF Réseau unanimement critiqué et pourtant signé en catimini à quatre jours du premier tour de la présidentielle en avril ; un silence quasi-total des partis sur les transports et le ferroviaire en particulier durant la campagne des législatives : le train, pourtant présenté comme le pivot d’un système de transports vertueux et économe en énergie semble tombé dans le trou noir du non-dit politicien malgré la nomination d’un Premier ministre, Elisabeth Borne, une polytechnicienne dont l’itinéraire professionnel est notamment passée par la SNCF et la présidence de la RATP.

Pour être objectif, il convient de noter qu’une politique d’équilibre territorial par relance du réseau ferroviaire n’a quasiment été prônée par aucun candidat ou parti durant les deux campagnes électorales, présidentielle et législative. Le non-dit de la France jacobine est décidément puissant.

Parmi les premiers avis négatifs on note celui de Bernard Roman, président de l’Autorité de régulation des Transports (ART). Celui-ci avait jugé devant le Sénat qu’il s’agit d’un simple « contrat d’assainissement financier » derrière lequel « il n’y a aucune ambition industrielle », un « un contrat de performance qui est finalement le contraire d’une performance ».

À l’évidence,  les moyens mis par l’État français dans ses chemins de fer restent très en-deçà de ceux des pays voisins. Sans même évoquer l’Allemagne, pour ne blesser personne, la comparaison avec l’Italie est accablante.

Alors que le contrat de performance français 2020-2030 prévoit 2,8 milliards d’euros annuels, le contrat de programme passé entre l’État italien et RFI, son gestionnaire d’infrastructure ferroviaire, prévoit plus de 6 milliards d’euros par an pour la période 2022-2026, soit un total de 31,7 milliards d’euros. Or le réseau italien totalise 16.782 km de lignes contre environ 29.000 pour le réseau français.

Certes ce programme inclut 20,1 milliards d’euros pour l’amélioration des grands axes et corridors, dont une partie pour d’éventuelles lignes nouvelles alors que la France prévoit à ce titre des participations d’État pour les lignes nouvelles titrées sur d’autres comptes que le contrat. Mais l’Italie prévoit 3,6 milliards pour la seule signalisation ERTMS et 2,3 milliards pour la modernisation des voies et leur électrification.

La suite sur l’excellent blog ferroviaire Raildusud, la référence en terme d’actualités ferroviaire:

 Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.


Retrouvez nous sur les réseaux sociaux: 

Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.

Laisser un commentaire