Présenté le 21 mars dernier à L’Hôtel de ville de Clermont Ferrand en présence de Monsieur Frédéric AGUILERA vice-président délégué à la mobilité de la région Auvergne Rhône-Alpes le cahier des charges de l’étude fixe le contour de cette dernière.
L’étude comprendra 2 volets :
Le premier volet sera confié à SNCF RÉSEAU (maitre d’ouvrage, gestionnaire de l’infrastructure), qui chiffrera le coût de régénération de la section Thiers Boën (évalué en 2016 à environ 50 millions d’euros).
Le deuxième volet sera confié au CEREMA (Établissement public sous la tutelle
du ministère de la Transition écologique) qui évaluera l’opportunité de la réouverture de la section centrale Thiers Boën en 3 étapes :
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- L’analyse des dynamiques territoriales des territoires traversés par la ligne
- La réalisation d’un diagnostic portant sur l’infrastructure, les offres de mobilité et leurs usages, et l’estimation du potentiel d’usage de la ligne
- La définition et l’évaluation de scénarios multimodaux de la desserte entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne
Les résultats sont attendus fin 2022.
Alors que nous assistons à un véritable bouleversement dans le paysage des mobilités, une prise de conscience environnementale et des attentes fortes sur le report modal en faveur du ferroviaire dans un contexte de forte hausse du prix des carburants, le transport ferroviaire a toujours montré sa capacité à être un puissant vecteur d’aménagement du territoire et un levier incontournable de la transition écologique.
Le transport ferroviaire est le mode de transport le mieux adapté particulièrement en zone de moyenne montagne. Il est rapide, confortable, sécurisé par tous les temps, économique, écologique, facteur d’attractivité et véritable produit de l’économie locale. Un atout maître dans le contexte actuel.
Nous demandons la réouverture du tronçon Thiers- Boën pour offrir une liaison directe digne de ce nom entre les deux métropoles régionales voisines Clermont-Ferrand et Saint-Étienne.
Cette liaison ferroviaire est essentielle pour faciliter le lien entre les métropoles régionales et les zones rurales, par exemple l’accès aux soins hospitaliers ou aux centres universitaires.
L’État et la région Auvergne Rhône-Alpes doivent y appliquer le principe de l’égalité de traitement des citoyens en matière de mobilités et d’équité territoriale comme le rappelle la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
Mobilisons-nous pour que soit réparée en urgence la plus consternante et absurde suspension ferroviaire française de ce début de 21ème siècle entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, les deux seules métropoles françaises qui ne soient pas reliées entre elles.
Accompagnons la dynamique et le renouveau en faveur du train, en se mobilisant toutes et tous pour réparer cette fracture territoriale et sociale à l’heure où l’urgence climatique et la complémentarité des bassins de vie sont au cœur des préoccupations de chacun.
Cette véritable colonne vertébrale des mobilités bas carbone doit être au service d’une équité territoriale digne et durable au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour 1 million d’habitants.
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.