CE JOUR D’HIVER 96 OÙ LE LYON–BORDEAUX A ÉTÉ DÉTOURNÉ PAR THIERS ET NOIRÉTABLE

L’incroyable détour du train Bordeaux–Lyon : un souvenir rare au cœur du Massif Central

    • Alors que l’on parle beaucoup du rétablissement de la liaison Lyon–Bordeaux en TGV via la région parisienne , un retraité de la SNCF nous a récemment confié un souvenir précieux — presque une belle histoire de Noël — au sujet de cette desserte historique et iconique qui traversait le Massif Central jusqu’en 2014.

Un témoignage inédit d’un ancien cheminot de la SNCF

    • Un souvenir étonnant : celui d’un train Corail qui, probablement pour la seule et unique fois, a emprunté l’axe Clermont-Ferrand – Saint-Étienne, entre Thiers et Boën.

Quand un Corail emprunte exceptionnellement la ligne Thiers–Boën

    • “C’était un vendredi après-midi comme on en voit rarement. Le ciel s’était assombri sans prévenir, et en quelques minutes la neige s’était mise à tomber dru , lourde, silencieuse. J’étais alors en tournée du côté de Noirétable, là où l’hiver arrive toujours un peu plus tôt que partout ailleurs .

Ce jour-là, on allait assister à quelque chose d’unique.

Pourquoi la SNCF a dû détourner le train Ventadour en 1996

    • Un train qui n’avait jamais circulé sur cette ligne s’apprêtait à franchir le tronçon Thiers–Boën. La raison ? Une manifestation d’agriculteurs du côté de Saint-Germain-des-Fossés. Le blocage était sérieux, au point d’obliger la SNCF à prendre une décision rarissime : détourner un train Corail entre Thiers et Boën.

Quand un Corail emprunte exceptionnellement la ligne Thiers–Boën

    • Pendant ce temps, la neige continuait de figer tout sur son passage . Le train, en avançant, provoquait des « râtés d’ouverture » sur plusieurs passages à niveau glacés . Et comme si cela ne suffisait pas, la rame roulait sans chauffage : la voie n’était pas équipée pour renvoyer correctement le courant jusqu’à la locomotive.
    • Un vrai ballet improbable : la tempête blanche d’un côté, et de l’autre cette rame frigorifiée avançant vaillamment sur une ligne où elle n’avait jamais circulé.

Une circulation unique dans l’histoire de la desserte Lyon–Bordeaux

    • Nous étions en 1996 ou 1997. Et ce jour-là, pour ce qui fut probablement la seule et unique fois, un Corail a circulé sur cette ligne du cœur du Massif Central. Une seule fois.
    • C’était le Bordeaux–Lyon via Ussel et Clermont-Ferrand (Le Ventadour) qui était détourné…

Merci pour ce témoignage !


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