Dans le cadre de la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), à l’horizon 2050, il est prévu que le secteur des transports n’émette plus aucun GES (hors soutes internationales pour les transports maritime et aérien). La diminution (- 3,1 %) des émissions de GES des voitures particulières (VP) est compensée par la hausse de celles des poids lourds (+ 5,8 %).
Les gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. Ils empêchent une large part de l’énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d’être renvoyée de la Terre vers l’espace. C’est l’effet de serre. Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d’environ 15 °C. Sans lui, elle serait de -18 °C
Le CO2 (dioxyde de carbone) représente près des 2/3 des émissions mondiales de gaz à effet de serre induites par les activités humaines et a la particularité de rester présent longtemps dans l’atmosphère. C’est pourquoi on mesure usuellement l’effet des autres gaz à effet de serre en équivalent CO2 (eq.CO2). Les émissions de CO2 actuelles auront un impact sur les concentrations dans l’atmosphère et sur la température du globe pendant des dizaines d’années
D’après les sources du Ministère de l’environnement, le transport est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) de la France. En 2019, il représente 31 % des émissions françaises de GES. Depuis 1990, les GES des transports ont augmenté de 9 %. Elles sont stables depuis 2008, l’amélioration de la performance environnementale des véhicules ne compensant pas l’augmentation de la circulation.
97 % des émissions de GES induites par les transports sont constituées de CO2 provenant de la combustion de carburants. Les transports routiers contribuent à la quasi-totalité (94 %) des émissions du secteur des transports.
Les émissions liées à la circulation routière incombent à hauteur de 54 % aux véhicules particuliers, de 24 % aux poids lourds et de 20 % aux véhicules utilitaires légers. Alors que les émissions du transport ferroviaire sont négligeables, le transport aérien, intérieur et international imputé à la France, représente 4,4 % du total des émissions françaises de GES
Alors que les émissions nationales de GES ont diminué de 20 % entre 1990 et 2019, celles des transports ont augmenté de 9 %. Le transport est le seul secteur dont les émissions de GES ont cru sur cette période.
Les émissions de GES du transport ferré, même non électrifié, sont largement inférieures à celles de poids lourds diésel.
Alors que nous assistons à un véritable bouleversement dans le paysage des mobilités, une prise de conscience environnementale et des attentes fortes sur le report modal en faveur du ferroviaire dans un contexte de forte hausse du prix des carburants, le transport ferroviaire a toujours montré sa capacité à être un puissant vecteur d’aménagement du territoire et un levier incontournable de la transition écologique.
Le transport ferroviaire est le mode de transport le mieux adapté particulièrement en zone de moyenne montagne. Il est rapide, confortable, sécurisé par tous les temps, économique, écologique, facteur d’attractivité et véritable produit de l’économie locale. Qui dit mieux ?!
Nous demandons la réouverture du tronçon Thiers- Boën pour offrir une liaison directe digne de ce nom entre les deux métropoles régionales voisines Clermont-Ferrand et Saint-Étienne.
Cette liaison ferroviaire est essentielle pour faciliter le lien entre les métropoles régionales et les zones rurales, par exemple l’accès aux soins hospitaliers ou aux centres universitaires.
L’État et la région Auvergne Rhône-Alpes doivent y appliquer le principe de l’égalité de traitement des citoyens en matière de mobilités et d’équité territoriale comme le rappelle la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM).
Mobilisons-nous pour que soit réparée en urgence la plus consternante et absurde suspension ferroviaire française de ce début de 21ème siècle entre Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, les deux seules métropoles françaises qui ne soient pas reliées entre elles.
Accompagnons la dynamique et le renouveau en faveur du train, en se mobilisant toutes et tous pour réparer cette fracture territoriale et sociale à l’heure où l’urgence climatique et la complémentarité des bassins de vie sont au cœur des préoccupations de chacun.
Cette véritable colonne vertébrale des mobilités bas carbone doit être au service d’une équité territoriale digne et durable au cœur de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour 1 million d’habitants.
Le train, colonne vertébrale des mobilités, puissant vecteur d’aménagement du territoire entre 3 grandes métropoles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et levier incontournable de la transition écologique et sociale.